Ah, depuis quelques années maintenant nous entendons parler du Japon comme une sorte d'hôpital militaire dans lequel tout est réglé; un endroit où toute chose a une place, mais ou personne n'a sa place, et encore moins les touristes. Les hurlements et vagissements de tous les pseudo-activistes de la cause gaijin, Debito Arudo en tête, hurlaient au scandale lorsque des établissements de source termale refusaient les clients étrangers, ou lorsque des troquets (généralement des pince-fesses douteux), arboraient la fameuse pancarte 外国人お断り (gaikokujin o-kotowari, "nous refusons les étrangers"). A la question de savoir sous quel prétexte les Japonais refusent les étrangers dans leurs maisons de joie, nous nous refuserons à tout commentaire et nous ne nous préoccuperons jamais, au grand jamais, de répondre à cette question futile, même si parfois quelques idées nous effleurent et que certains observateurs pensent que la cause de ce profond malentendu se trouve dans l'isolationisme incorrigible de certains mâles japonais, qui ne souhaitent pas que l'aura de puissance et de majesté qu'ils pensent pouvoir générer grace à leur genitalia ne souffre d'une concurrence déloyale.
Le Tengu se fiche de savoir si les maisons closes n'acceptent pas les étrangers, il n'en n'a pas besoin. Et un client étranger, s'il parle bien japonais, s'il sait se faire poli et s'il prouve d'entrée qu'il peut allonger des sommes conséquentes, peut rentrer partout, sans aucun problème.
Mais aujourd'hui, la chose qui me préoccupe ne sont pas les inscriptions interdisant l'accès au étangers, mais bien les inscriptions qui invitent les étrangers EN ANGLAIS.
Le Japon est bien comme il est; le Tengu ne veut pas qu'il change. Nous voyons fleurir aujourd'hui, sur le perron de certains troquets, des inscriptions en anglais qui invitent cordialement les étrangers et les groupes de touristes à passer un moment sympatoche dans leur échoppe, et ainsi découvrir la culture japonaise... Le Tengu n'est pas un touriste et ne veut pas de menu en anglais. Il parle japonais et ne souhaite pas être assimilé à un gros bras anglo-saxon adepte du spring-break.
Lequel de ces écriteaux me révulse le plus? Quel challenge est le plus ennuyeux? Se faire accepter ou faire la différence? Qu'en pensez-vous?
C'est vrai, le raccourci Gaijin=Américain me saoûle profondément. Surtout quand on a passé plusieurs années à bosser son japonais.
RépondreSupprimerPlus simplement, lorsqu'on me tend un menu écrit en anglais (à l'origine, l'intention est très louable), je réponds que je comprends le japonais et que je ne parles pas l'anglais (diantre, je reste Français tout de même).
Au début c'était un peu pareil, mais au fil du temps j'accepte les menus, les guides...etc en anglais. Car je me dis que cela fait plaisir à la personne soit de parler anglais, soit d'utiliser les fly imprimés en anglais dont il faut bien utilisé les stocks qui ne baissent pas bien vite. Après l'occasion de parler en Japonais vient toute seule.
RépondreSupprimerLe nom de l'article me fait bien marrer...
RépondreSupprimer...et pour répondre à ta question, tu peux très bien refuser les deux. Juste milieu.
Ca me ferait mal d'avoir atteint une bête de niveau en japonais pour ensuite parler anglais.
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